LE ROVA D’ANTANANARIVO (3ème partie)

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Tranovola (couleur)

« Tranovola » la fringante. Palais de Radama 1er entièrement détruit par l’incendie criminel de 1995. Reproduction interdite – 


Dans la 1ère partie de notre série d’articles nous avons évoqué le Rova d’Antananarivo dans son ensemble, et dans la 2ème partie les salles du Palais Manjakamiadana, en particulier la Salle du Trône de ce palais principal du Rova.

Rendrons-nous à présent, dans cette 3ème partie, au Palais d’Argent, le « Tranovola », ce bijou à jamais perdu après le criminel incendie de la nuit du 5 novembre 1995. Il nous importe donc de connaître ce palais où se sont déroulés tant d’évènements.

Et de là, nous vous conduirons successivement vers la Pierre de Miadamafana ainsi que la Porte d’Ikodoka et la statue du même nom; la Case royale et sacrée Mahitsielafanjaka; et la Terrasse Est où se trouvaient le Trône en plein air de Rasoherina, le Kiosque Kelisoa et le pavillon Tsarahafatra.

Sur cette Terrasse Est se trouvait principalement le Palais Manampisoa, un véritable bijou. Il sera l’objet, par la suite, de notre 4ème partie.

                                                          TRANOVOLA

Après avoir soumis les populations de l’est et du sud, le grand roi Radama 1er demande en 1820 à l’architecte-charpentier Louis Gros de lui construire un palais aux proportions inusitées à l’époque (cf. « Réformateurs et modernisateurs de Madagascar », 3ème et 4ème parties, sur ce même Blog, archives d’octobre 2013), avec des innovations dans l’architecture malgache : les étages, la véranda, les escaliers, le toit à quatre pans recouverts de bardeaux et les fenêtres avec vitres.

tranovola 2

« Tranovola », à gauche,  résidence du roi Radama 1er, et « Manjakamiadana, à droite, résidence de la reine Ranavalona 1ère, ont toujours formé un couple inséparable… – Archives personnelles de JPRA – Reproduction interdite – 

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Mais, ce qui surprenait le plus à l’époque, c’est l’aspect extérieur de ce qui apparaîssait comme une splendeur aux yeux de tous, y compris ceux des étrangers dont le nom de « Palais d’Argent » s’imposait à l’évidence : les arêtes des voûtes et les chambranles des baies étaient ornés de grelots d’argent !

Dans une lettre à son ami James Montgomery le révérend Bennet de la London Missionary Society décrivait en 1828 toute la richesse qui se dégageait de cet édifice par ailleurs recouvert, depuis le toit, de pans entiers de tapis et de tissus précieux aux couleurs vives lors des funérailles de Radama 1er le 13 août 1828.

Durant la période où il fallait faire table rase de l’héritage radamien et que devait s’installer durablement le régime ranavalonien (cf. « Réformateurs et modernisateurs de Madagascar », 4ème, 5ème et 6ème parties, sur ce même Blog, archives d’octobre 2013), « Tranovola » dans sa configuration originelle fut détruite en 1845 pour être remplacé, au même endroit, par un autre palais de plus grande dimension mais gardant néanmoins le caractère original du premier, ce nouvel édifice étant destiné par la reine Ranavalona 1ère à son  fils Rakoto, futur Radama II.

rova jardin

« A l’ombre des néfliers, au bas de cet étroit escalier, à droite, se profile l’endroit où s’élevait jadis Tranokambana » (dixit Suzanne Razafy-Andriamihaingo dans son ouvrage « Colline sacrée des souverains de Madagascar, le Rova d’Antananarivo », L’Harmattan, p. 142). C’est dans « Tranokambana » que le Roi Radama II fut assassiné dans la nuit du 11 mai 1863 – Archives personnelles de JPRA – Reproduction interdite – 

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C’est dans ces conditions également que fut construit à côté de « Tranovola » un autre palais de même configuration qui prit pour nom « Tranokambana », c’est-à-dire « demeure jumelle », sorte de garçonnière pour le même prince Rakoto, près de laquelle fut installé un agréable petit lac ombragé de lilas de Perse et de ficus. C’est dans cette demeure, aujourd’hui détruite, que Radama II fut assassiné dans les conditions que nous avons vues (cf. « Réformateurs et modernisateurs de Madagascar »,6ème et 7ème parties sur ce même Blog, archives d’octobre 2013).

La grande pièce centrale du rez-de-chaussée de « Tranovola » servit dès l’époque de Radama 1er à de belles et grandioses réceptions souvent agrémentées de danses (cf. mon article « Le Napoléon malgache, Radama 1er » in « Revue Napoléon » N°3 nouvelle série, mars 2013, édition Le livre de chez vous, Strasbourg). C’est aussi là que dernièrement la reine Ranavalona III donnait ses audiences diplomatiques.

Cette salle est tapissée, sur son pourtour, d’une frise de peintures anciennes primitivement exécutées sur papier par des artistes malgaches sous la direction de Coppalle, celui-là même qui en 1826 fit le portrait en pied de Radama 1er. Cette frise fut reproduite entièrement sur toile en 1897. Le milieu de la frise nord représente le roi Radama 1er et son épouse et, en arrière plan, la silhouette de James Hastie, le conseiller anglais du roi. La partie droite offre l’image de l’armée royale, depuis le simple soldat jusqu’aux plus hauts dignitaires et, bien sûr le roi lui-même sur son cheval blanc.

Fresque Intérieur Tranovola

Le Salon des Ambassadeurs du Palais « Tranovola », avec les portraits de la Reine Ranavalona 1ère et du Roi Radama 1er + le tableau de Henry room représentant les ambassadeurs envoyés en Angleterre et en France en 1836-37, le tout sur fond de fresques représentant des scènes de la cour royale. Reproduction interdite –

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Avant que cette grande salle n’ait retrouvé son lustre d’antan, elle fut un musée de paléontologie où étaient rassemblées par l’Académie Malgache des collections scientifiques rares : squelette fossile d’un Aepyornis maximus trouvé dans le sud de Madagascar ; squelette d’un Aepyornis hildebrandi ; squelette provenant de fouilles effectuées dans la région d’Antsirabe ; squelette d’autruche ; ossements provenant de membres antérieurs de dinosauriens ; squelettes et ossements de divers carnivores et insectivores préhistoriques ; squelette de megalapadis, sorte de lémurien de grande taille ; ossements d’hippopotames qui peuplaient jadis les rivières malgaches ; vertèbres d’un dinosaurien de l’époque secondaire, recueillies dans la plaine de Marovoay.

Les étages de « Tranovola » ne furent pas aménagés. Quant à la face nord, elle était réservée au logement de fonction du conservateur en chef du Rova. Là dans un appartement en duplex d’une centaine de mètre-carré, notre famille et moi habitions: ma mère, mon père, mes soeurs aînées et mon frère aîné depuis le printemps 1946 et, bien plus tard, là fut mon lieu de naissance, et finalement c’est en 1959 que nous quitterons ce Palais « Tranovola » et le Rova d’Antananarivo avec grand regret mais emplis de cette rare culture des lieux, pour rejoindre à Rome mon père où, au Palais Farnese, il officiait comme Conseiller à l’Ambassade de France et de la Communauté Française en Italie pour y représenter Madagascar.

Les souvenirs vécus là, dans ce Rova, impérissables et merveilleux, restent vivants dans mon coeur et dans mon esprit.

Forcément !

Et forcément, je ne peux que m’offusquer – avec mes compatriotes malgaches – de ce qui est en train de se construire au moment où ces lignes sont écrites, car de ce que l’on sait, à la vue d’une photo de la prétendue « reconstruction » actuelle du Palais Tranovola, c’est un bétonnage en règle d’une grossièreté manifeste avec des approximations architecturales du palais original qui s’érige sans honte…! Avant que l’on se soit décidé à commettre un tel crime contre un patrimoine aussi sacré et symbolique, avait-on même pensé à en présenter le projet publiquement, comme c’eût été la règle en la matière ? Que non !

Ainsi donc, comme ce fut le cas il y a peu de temps avec la construction tout aussi sacrilège du « Colisée » dans la partie sacrée du Rova d’Antananarivo, le commanditaire de cette prétendue « reconstruction » du Palais Tranovola » n’a que faire du respect de l’héritage patrimonial, du caractère des lieux ou des règles élémentaires de conservation.

             PIERRE DE MIADAMAFANA ET PORTE ET STATUE D’IKODOKA

C’est par un petit dédale d’allées sombres, de portes ouvertes et de petites cours intérieures que nous quittons « Tranovola » pour nous diriger maintenant vers la case « Mahitsielafanjaka » et le palais « Manampisoa », deux autres bâtisses majeures.

Mais, sur le chemin il nous faut d’abord marquer une halte pour voir et décrire les trois reliques suivantes.

A/ Pierre de Miadamafana :

C’est une pierre ronde commémorative, qui rappelle la construction du Palais « Miadamafana » qui s’élevait au sud de l’enceinte du Rova à l’endroit dit « Tsiazompaniry » (« que les environs n’auront pas ») et construit par les « Menamaso », les favoris du roi Radama II (cf. « Réformateurs et modernisateurs de Madagascar »,6ème et 7ème parties, sur ce même Blog, archives octobre 2013).

Ce palais fut, selon des indications de vieux Malgaches, détruit en 1910.

B/ Porte et Statue d’Ikodoka :

TRANOVOLA et IKODOKA_0002

La belle porte d’Ikodoka avec, au second plan, la courette intérieure couverte de lourds pavés, et en troisième plan la statue du soldat Ikodoka. Archives personnelles de JPRA – Reproduction interdite – 

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Cette porte, construite par James Cameron, était belle ! Elle remplacait celle, en bois, élevée par Andrianampoinimerina et portait le nom de « Ikodoka ». Au moment de franchir cette porte, on apercevait déjà une originale statue en pierre qui fut élevée à la mémoire d’Ikodoka, l’un des mille guerriers de Andrianampoinimerina qui conquirent Antananarivo en 1794.

Ikodoka était, avec douze de ses compagnons, plus particulièrement chargé de la garde de la case sacrée « Mahitsielafanjaka », que nous verrons plus loin, auprès de laquelle sa statue continuait de monter la garde. Ikodoka assurait son service jusque sous la reine Ranavalona 1ère, c’est dire sa vigueur et sa longévité, et se rendit célèbre par sa résistance exceptionnelle durant les plus longues gardes et les temps les plus rigoureux.

Ikodoka

Le soldat Ikodoka – Archives personnelles de JPRA – Reproduction interdite – 

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Le personnage représenté par la statue est habillé par l’artiste à l’européenne avec habit et bottes, et coiffé d’une sorte de shako ou bonnet, donnant à l’ensemble une facture orientale, façon khmer, et qui excitait souvent la curiosité des visiteurs.

Ikodoka étant salué, nous pouvions alors visiter « Mahitsielafanjaka », juchée sur un  promontoire dans une courette ombragée.

                     LA CASE ROYALE ET SACREE MAHITSIELAFANJAKA

Le grand roi Andrianampoinimerina, notre Roi-Soleil, disait : « la droiture fait la force d’un règne », autrement dit : s’il est juste, le gouvernement est durable, d’où le nom qu’il donna à cette case, « Mahitsielafanjaka », « qui est droit règne longtemps », plus familièrement appelée « Mahitsy » !

Elle fut élevée en 1796 et, à l’origine, fut la demeure de l’une de ses douze épouses, la nommée Rabodonizimirahalahy. Mais, là le grand roi conservait le trésor royal provenant de l’accumulation des hasina (offrandes), le fétiche « Manjakatsiroa » (« qui règne sans partage »), puissant gardien et protecteur de la famille royale, et s’y déroulaient les prières et sacrifices que commandaient les circonstances exceptionnelles.

C’est le prototype des anciennes et traditionnelles demeures royales, haut de 18 mètres sur 5 mètres de large. Le toit était, jusqu’en 1840, recouvert en herana, roseaux traingulaires. A l’intérieur de la pièce unique d’un caractère spartiate, avaient été rassemblés à leur place rituelle : le mortier à riz, le pilon et le van ; la grande jarre (siny), réservoir d’eau ; des planches servant de lit, et d’autres pour ranger les provisions ; le foyer ; un siège et une tablette ; des filanzana d’époque. Sur les étagères, des assiettes à riz en terre graphitée et dont la forme permettait de manger assis sur une natte. Le pilier central en palissandre symbolise l’autorité royale.

Les successeurs du roi Andrianampoinimerina, même les reines Ranavalona II et III qui avaient embrassé la religion chrétienne, n’entreprenaient jamais de grands déplacements hors d’Antananarivo sans pénétrer dans « Mahitsy » et s’y recueillir. Il en était de même à leur retour de tels déplacements.

En sortant de « Mahitsy », nous tournions à gauche dans la courette pour monter quelques marches étroites en pierres conduisant à une très belle terrasse.

                                                LA TERRASSE EST

 Le contraste lumineux avec la fraîcheur ombrageuse de la courette de « Mahitsy » était saisissant avec sa bouffée d’air.

S’offraient au regard, d’abord des carrés de pelouse et de fleurs agrémentés d’arbres, ensuite, à l’approche d’une large balustrade la campagne environnante, un magnifique panorama sur le mont Angavokely d’où se dégageait l’Observatoire, le grand et le petit Séminaire, tandis qu’en contrebas se profilaient le lac Mandroseza et le fleuve Ikopa.

Au-delà des rizières environnantes : le village de Merimanjaka où régnèrent au début du XVIème siècle les premiers souverains de l’Imerina et où les reines Rafohy et Rangita étaient enterrées, leurs restes étant par la suite immergés, selon leur volonté, dans le marais qui rejoint le fleuve Ikopa après avoir été disposés dans deux pirogues couvertes.

De cette terrasse, on pouvait distinguer également Alasora, capitale du roi Andriamanelo (cf. « Réformateurs et modernisateurs de Madagascar », 1ère partie, sur ce même Blog, archives d’octobre 2013), et encore Mahazoarivo, lieu de villégiature très joliment aménagé par Radama 1er avec ses immenses camphriers, actuel siège de la Primature et autrefois résidence d’été du haut commissaire du temps de la colonisation.

Ce tour d’horizon fait, et tournant nos regards vers l’intérieur, on se retrouvait face à un monument singulier : le trône en plein air de Rasoherina. Puis, deux autres emplacements méritaient considération.

A/ Le trône en plein air de Rasoherina :

Il s’agit de trois marches de pierre élevées pour la reine Rasoherina afin qu’elle puisse surveiller de près la construction de son palais « Manampisoa » (ceci est une indication matérielle de la méticulosité de cette reine, dont les maniaqueries étaient légendaires…). Elle aimait particulièrement cet endroit systématiquement visité par les derniers rayons du soleil et où elle recevait aussi les membres du gouvernement et les personnages de marque.

Remémorons-nous maintenant deux endroits qui furent des lieux privilégiés.

B/ Kelisoa :

Kelisoa, « Bonne petite » ou « Petit trésor », porte bien son nom, car à l’origine construite par Radama 1er afin que celui-ci y installe sa nombreuse gynécée, elle fut par la suite embellie par la reine Ranavalona II qui l’avait garni en 1874 de fenêtres avec des carreaux, dons de l’Américain W. Marks.

Après avoir connu les frasques radamiennes, cette demeure était donc ainsi devenue un joli petit kiosque vitré, un endroit de repos et de méditation où, en particulier, la reine Ranavalona III venait souvent seule se réfugier pour tenter de scruter quelle serait sa destinée après les graves conflits avec la France (cf. « Réformateurs et modernisateurs de Madagascar », 11ème et 12ème parties, sur ce même Blog, archives d’octobre 2013).

C/ Tsarahafatra :

Tsarahafatra, « Bonne recommandation », fut édifiée par la reine Ranavalona 1ère en 1828 dès son avènement afin de garder présent dans son esprit les sages recommandations de son  aïeul Andrianampoinimerina…Elle était sa demeure préférée, là où elle tenait conseil et là où elle choisit de mourir le 16 août 1861.

Selon les descriptions de Henri Mager qui put visiter le Rova en 1896, « Tsarahafatra » était reliée à « Kelisoa » par un large pont. Les trois autres reines utilisèrent également cette demeure, là où Ranavalona III aimait également y vivre jusqu’à ce triste soir du 27 février 1897 où elle y apprit sa déchéance et d’où, au petit matin elle dût s’arracher et partir pour son exil à La Réunion.

Ce souvenir douloureux ne peut que porter à la méditation, celle de la dureté de ces temps, celle de l’injustice qui fut réservée à cette jeune reine forcée de porter sur ses frêles épaules le trop lourd fardeau d’une destinée imméritée.

Mais, notre visite doit se poursuivre à présent avec le beau Palais de « Manampisoa ».

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Voilà ce qui pouvait être visité et admiré, ce qui pouvait se dire, avant cet incendie criminel, d’une incommensurable criminalité au regard d’un grandiose héritage à jamais perdu, dilapidé et qu’on a voulu reléguer dans l’oubli définitif par d’horribles créatures en cette funeste nuit du 5 au 6 novembre 1995 ! Car, ils ont voulu que ce soit ainsi.

Et comble de sacrilège, voici qu’en l’année 2020 se construit comme une insulte à la mémoire des ancêtres royaux et des lieux l’hideux « Colisée » supposé réjouir le peuple pour que s’y déroulent des évènements prétendument culturels, mais en tout cas de caractère festif, dont aujourd’hui encore – nous sommes en 2022…- on se demande de quoi il pourrait s’agir…Et comme si la bêtise humaine nourrie par l’inculture et l’irrespect devait se concentrer en ce Rova d’Antananarivo, voilà qu’elle s’exerce de nouveau par récidive avec la prétendue « reconstruction » du Palais Tranovola, ce palais d’Argent dont la destinée promise par le Grand Roi Radama 1er, son inventeur, devait se signaler par son scintillement à travers les temps et en toutes les circonstances.

Mais c’est certain, la mémoire des temps s’imposera bien un jour prochain, car elle est plus forte et le demeurera, tant que ces lieux, ces palais, ces demeures et ces reliques restent vivants dans l’esprit de tous.

Jean-Pierre Razafy-Andriamihaingo

(A suivre: 4ème partie)

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* Résumé du récit tiré de l’ouvrage de Suzanne Razafy-Andriamihaingo, « Colline sacrée des souverains de Madagascar, le Rova d’Antananarivo », L’Harmattan, 1989, 222 pages, illustrations, photos et croquis. Professeur d’Histoire de l’Art, diplômée de l’Ecole du Louvre en muséographie, elle fut chargée de mission au Musée national de Versailles et des Trianons de 1942 à 1946, avant de devenir de 1946 à 1961 conservateur en chef des musées du Rova d’Antananarivo et d’Ambohimanga, puis conseiller culturel à l’Ambassade de Madagascar au Royaume-Uni de 1961 à 1965.

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